Ituri : accusé de méfiance à l’égard de la communauté locale, le DG de la société MCCR/ Kimia Mining Aimé Teza éclaire

Incriminé de violations des termes du cahier des charges liant la société minière MCCR/Kimia Mining à la communauté locale de la chefferie des Bombo dans le territoire de Mambasa en Ituri, le Directeur Général de cette entreprise quitte enfin sa coquille silencieuse.

En effet, ce dernier précise que depuis l’installation de sa société dans la région, cette dernière reste attachée aux closes reprises dans le cahier des charges, lequel a été bien conclu et exécuté, avec le partenaire, s’appuyant sur les preuves contenant les signatures du chef de la chefferie et des autres membres de la communauté locale, y compris leurs différentes lettres de remerciements pour la bonne mise en œuvre de la responsabilité sociétale.

Aimé Teza appelle par ailleurs l’autorité coutumière à la retenue, et à privilégier la voie du dialogue pour la  résolution de toute éventuel différend. Il soutient une collaboration au bon fixe entre la société et les riverains, précisant de ne jamais vouloir s’opposer ou contredire une autorité légalement établie.

La société, conformément à son contrat avec la communauté de Bombo, a depuis toujours cédé l’exploitation des rejets aux riverains dans les différents sites comme Muchacha, Tala Awa, Kulungu, Ngalawa, pour ne citer que ceux-là.

Aimé Abonganibo Teza, alors directeur général de MCCR Kimia Mining exhorte le Chef KAYUMBA ISSIAKA BUGUMBA à soutenir et à collaborer avec la société pour le développement intégral de la Chefferie et à mettre à côté les intérêts privés.

Il est important de rappeler que dans sa correspondance n°322/2740 CA1/CCB/B/2024, adressée au responsable de la société MCCR Kimia Mining, le chef de la chefferie des Bombo, qui sollicitait au nom de la communauté locale la relève du DG Aimé Teza, lui reprochait le manque de collaboration avec la communauté locale ; le complexe de supériorité envers tout le monde (insubordination aux autorités légalement établies); la violation du cahier des charges signé conjointement entre l’entreprise et la communauté locale ; et j’en passe.

La rédaction