À la fin de cette semaine, le Nord-Kivu a enregistré 72 cas confirmés de Mpox depuis le signalement du premier cas dans la province. Cette information a été confirmée par le Dr Gaston Lubambo, chef de la division provinciale de la Santé.
« Nous avons jusqu’à ce jour, à la fin de la semaine qui venait de s’achever, soixante-douze cas confirmés. C’est un cumul depuis la notification du premier cas », a déclaré Dr Lubambo.
Il a précisé que des efforts intensifs sont en cours pour éviter la propagation de la maladie, particulièrement dans les sites de déplacés qui présentent une vulnérabilité accrue.
« Nous avons pris soin d’activer la riposte pour nous rassurer qu’il y a des cas qui ne vont pas nous échapper compte tenu, d’abord, du contexte particulier de la province avec certains cas notifiés dans les sites des déplacés », a-t-il ajouté.
Pour faire face à cette épidémie, les autorités sanitaires du Nord-Kivu ont adopté une approche zonale, en identifiant les grandes structures hospitalières pour une prise en charge globale. Dr Lubambo a souligné l’importance d’éviter les visites des familles aux malades dans les établissements de soins, afin de minimiser le risque de contagion.
« On ne voudrait pas que les membres des familles viennent apporter à manger aux malades, car le niveau de contagiosité est très élevé », a-t-il expliqué.
La division provinciale de la Santé a également lancé une campagne de sensibilisation et de formation des relais communautaires.
« Nous sommes en cours de formation des relais communautaires », a affirmé Dr Lubambo. Les équipes de santé sont mobilisées pour surveiller les cas et renforcer les mesures de prévention.
Dr Lubambo a insisté sur l’importance de l’information communautaire pour prévenir la maladie. « Il faut que la communauté soit informée de la maladie et des mesures préventives », a-t-il dit, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue étant donné la période d’incubation du Mpox, qui peut varier de 5 à 21 jours.
Le Dr Lubambo a affirmé que chaque cas confirmé est orienté vers les structures de prise en charge appropriées et a appelé à une communication accrue pour promouvoir les comportements préventifs et l’hygiène dans la communauté.
La rédaction
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