L’épidémie de variole de singe (Mpox) continue de faire des ravages à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur en RDC.
Depuis le début de l’épidémie en avril, les chiffres sont préoccupants : 186 cas identifiés, dont 98 confirmés, ont entraîné 14 décès et 72 guérisons. Actuellement, 12 patients sont encore internés au centre de traitement de Mpox de l’hôpital général de Wangata, selon le Dr Joël Efoloko, médecin chef de zone de santé de Wangata.
Malgré ces efforts, la province de l’Équateur est la plus touchée par l’épidémie en RDC, avec plus de 5 800 cas recensés jusqu’au 16 août. Les défis dans la gestion de la crise restent énormes.
Le Dr Efoloko souligne que la prise en charge a été insuffisante durant les mois d’avril et mai, et que les soins restent inadaptés depuis le début d’août. Des cas d’évasion des malades ont été signalés, exacerbant la crise sanitaire.
Le personnel soignant, qui fait face à des conditions de travail précaires, appelle à une meilleure dotation en matériel de protection et à des primes pour les risques encourus. Le soutien local reste limité, aggravant la situation.
Pour contrer l’épidémie, un plan de riposte national de 49 millions de dollars a été soumis au président Félix Tshisekedi. Le gouvernement a déjà débloqué entre 6 et 10 millions de dollars pour la lutte contre la maladie. De plus, la RDC devrait recevoir prochainement plus de 200 000 vaccins, suivis d’un envoi de 3,5 millions de doses d’une valeur de 600 millions de dollars.
Ces mesures devraient aider à contenir la propagation de la variole de singe dans le pays.
La rédaction
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