Traditionnellement la journée de chaque mardi de la semaine, est consacrée au marché transfrontalier entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, l’ampleur des activités économiques des petits commerçants de part et d’autre, est à la base de la potentialité du flux migratoire.
En effet, l’avant-midi de ce mardi 20 août 2024 une bousculade dangereuse s’est observée au niveau de la barrière du poste frontalier de Kasindi justement, à l’endroit de contrôle de la Direction générale de migration (DGM). Selon les propos des témoins oculaires du drame, ces tractations ont été alimentées par un élément de la police en connivence avec les agents de la DGM.
« Une fille qui accompagnait sa mère au marché de Custom Mpondwe dans le district de Kasese en Ouganda voisin, est tombée en syncope après la bousculade ici à la DGM. Pour l’instant elle est admise dans une structure médicale de la place pour sa réanimation, nous exigeons l’intervention des autorités de l’état de siège pour régulariser ce phénomène… », a ainsi indiqué sous anonymat une femme rencontrée sur le lieu de la scène tragique.
Toutefois, plusieurs facteurs conjugués ont provoqué cette bousculade dangereuse. D’une part, la résistance des migrants à obtempérer aux normes de la migration (achat des documents exigés légalement).
Et d’une autre part, le caractère inflexible des responsables de la DGM poste frontalier de Kasindi en ce qui concerne notamment, la réclamation chronique des populations autochtones (et ceux qui habitent dans les agglomérations d’au moins 25 kilomètres), de bénéficier une faveur relative à la traversée de la frontière congolo-ougandaise de Kasindi.
Dans le soucis d’élucider cet événement qui a suscité l’éclatement des émotions vertigineuses dans l’entité, nous avons été voués au refus catégorique du chef de poste de la DGM-Kadindi de nous recevoir dans son bureau de travail pour d’amples précisions.
Toutefois, nous allons y revenir dans la mesure du possible. Pendant ce temps, plusieurs petits commerçants orchestrent des embouteillages monstrueux dans le carré douanier de Kasindi.
PAUL ZAÏDI
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