L’ASBL « Action pour la protection civile et le développement » alerte sur la précarité de la vie dans les sites des déplacés aux tours de la ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo.
Le Directeur de cette organisation l’a indiqué à l’occasion de la journée mondiale de l’aide humanitaire célébrée le 19 août de chaque année.
Innocent Tuyisabe explique que des cas des décès chez les femmes, enfants et personnes de troisième âge en majorité ne cessent d’être enregistrés dans les sites des déplacés suite au manque d’assistance. Il ajoute que la vie difficile se fait également observer dans les ménages des retournées en particulier dans les villages du territoire de Rutshuru.
Innocent Tuyisabe plaide pour le redoublement des efforts dans l’assistance des familles en difficultés.
« La situation est purement amère pour les familles des déplacés qui sont dans les sites au tour de Goma. Des cas des décès ne cessent d’être signalé chez les enfants, les femmes et les personnes de troisième âge. Ils ne reçoivent rein comme assistante. La même est pareille pour les familles des retournés, car vue la précarité de la situation humanitaire, certaines familles ont décidé de rentrer chez-elles en particulier dans le Rutshuru, là aussi elles sont en difficulté, elles n’ont jamais reçu une assistance », indique-t-il.
Cette organisation souhaite voir la paix revenir dans la partie Est de la RDC pour que les milliers des déplacés regagnent dans leurs villages d’origine.
La Journée mondiale de l’aide humanitaire est célébrée ce lundi 19 août 2024 dans un contexte particulier de crises multiformes au Nord-Kivu. Avec plus de 2,4 millions de déplacés, notamment à la suite des combats opposant l’armée aux M23, les humanitaires doivent, en même temps, faire face à des épidémies.
Face à ces 2,4 millions de personnes déplacées, le choléra qui affecte déjà plus de 15 000 personnes dans les sites de déplacés et maintenant 60 cas confirmés de MPOX, le Nord-Kivu est au centre d’une crise humanitaire sans précédent.
La cheffe du sous bureau de OCHA au Nord-Kivu, Mercy Manyala, estime qu’il faudrait une réelle volonté politique pour amorcer une désescalade et améliorer l’accès aux personnes nécessitant de l’aide humanitaire.
Dieu-Merci Mumbere
0 Comments