Le climat au sein du parti politique dirigé par le Président Fatshi est de plus en plus tendu. Les défenseurs de la thèse de l’article 26 des statuts du parti, qui contestent le Mandat Spécial signé en 2019 par le Président, ont pris des mesures drastiques.
S’estimant en position de force, ils ont décidé de remettre en cause l’ensemble des textes du parti dans le but de forcer le départ du Secrétaire Général Augustin Kabuya.
Daniel Aselo, une figure clé de cette contestation, a affirmé dans un entretien que « les défenseurs de l’article 26 ont clairement indiqué leur intention de rejeter tous les textes du parti. Ils considèrent que le Mandat Spécial signé en 2019 est une usurpation de pouvoir qui ne respecte pas les statuts originels. » Selon Aselo, ce groupe de dissidents estime que le départ de Kabuya est désormais une condition sine qua non pour rétablir ce qu’ils jugent être la légitimité du parti.
Cependant, malgré ces tentatives de changement, le parti semble résolu à maintenir sa ligne de conduite. Les partisans de Kabuya et de la direction actuelle affirment que les efforts des contestataires sont « peine perdue ». Un membre influent du parti a déclaré sous couvert d’anonymat : « Ces revendications ne sont rien d’autre qu’une tentative désespérée de perturber la stabilité du parti. Nous restons fermes et concentrés sur nos objectifs. »
La situation crée des tensions internes considérables, avec des risques de fracture qui pourraient avoir des répercussions importantes sur la dynamique politique du parti. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si cette crise interne pourra être résolue ou si elle se traduira par une scission durable.
La rédaction
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