Les services techniques de l’Etat congolais intervenant dans la sphère de la protection des écosystèmes en occurence ; le Fonds Forestier National (FFN) et l’environnement et développement durable et le député national Kombi Pendani Bosco, pilotent le projet du reboisement des Bambous Pleioblastus distichus le long de la rivière Lubiriha.
Cet engagement collectif largement soutenu par les animateurs de l’état de siège à l’instar de l’administrateur militaire du territoire de Beni, s’inscrit dans la simple logique de stopper les érosions qui modifient la superficie terrestre à la frontière congolo-ougandaise à partir de Kasindi.
En effet, il s’agit d’une opération qui consiste à replanter des arbres et des végétaux endémiques le long de la rivière Lubiriha à la frontière congolo-ougandaise, dans la perspective de stabiliser le sol congolais face aux gigantesques érosions.
« Cette action destinée à réduire les catastrophes qui résultent de l’exploitation du sable du côté congolais, est largement soutenue par le personnel de l’administration publique et les acteurs de la société civile, » a indiqué Barthélémy Kambale Sivavuhirwa à la presse locale le Fonctionnaire délégué du Gouverneur militaire du Nord-Kivu, affecté à Kasindi.
Il convient de signaler que, depuis près d’une décennie, les sujets ougandais profitaient d’inombrables érosions au niveau de la rivière Lubiriha, pour tenter de déplacer intentionnellement les agglomérations littorales qui constituent la frontière naturelle entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda.
PAUL ZAÏDI
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