Des préalables sont mises en avant par certains syndicats des enseignants en ville de Goma chef-lieu du Nord-Kivu dans l’est de la RDC, avant la rentrée scolaire qui pointe à l’horizon.
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« L’enseignant du primaire ne se sent pas jusqu’à présent prêt à reprendre la route de l’école pour l’année scolaire prochaine. Il s’est retrouvé encore déçu par le gouvernement qui a toujours fait des promesses qui ne sont pas toujours réalisées. »
Elle a précisé que les accords précédemment signés avec le gouvernement, qui incluent une augmentation de 20 000 Francs congolais au salaire de chaque enseignant et une prime de 20 000 FC, n’ont pas été respectés. « Cet argent est inscrit aux listings mais n’est pas perçu », a-t-elle ajouté.
Madame Valinadi a également souligné que cette situation ne contredit pas la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’État. « Si le chef de l’État a prôné la gratuité, il doit mettre l’enseignant dans de bonnes conditions pour ne pas compromettre l’éducation des enfants sur lesquels repose l’espoir du pays », a-t-elle insisté.
Si cette prise de parole est claire, il existe également de nombreux autres enseignants qui, bien que ne s’exprimant pas publiquement, partagent ces mêmes préoccupations dans les coulisses. La rentrée scolaire prochaine en RDC semble donc se dessiner sous un signe d’incertitude, avec des tensions qui pourraient influencer le déroulement de l’année académique à venir.
Rédaction
