Le Conseil de l’Union Européenne a annoncé ce vendredi 26 juillet des sanctions ciblées contre deux figures de proue de la milice locale « Collectif des Mouvements pour le Changement-Forces de Défense du Peuple » (CMC-FDP).
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Jean Claude Habyarimana, connu sous le nom de Jules Mulumba, et Dominique Kamanzi Ndarurutse sont désormais sous le coup de mesures restrictives imposées par l’UE.
Jean Claude Habyarimana, porte-parole et officier de liaison du CMC-FDP, est accusé par l’UE d’être profondément impliqué dans la planification et la direction d’actes graves portant atteinte aux droits de l’homme en République Démocratique du Congo (RDC). Selon le communiqué de l’UE, « En raison de sa position de leader au sein de la CMC-FDP et du VDP, Jean Claude Habyarimana Mbitse est donc impliqué dans la planification, la direction ou la commission d’actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme ou des atteintes à ces droits en RDC. Il est également responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC. »
Habyarimana est également actif sur les réseaux sociaux et est surtout connu pour ses prises de position en tant que « président des wazalendo ». Récemment, il a séjourné à Kinshasa où il a été reçu par les hautes autorités du pays.
Dominique Kamanzi Ndarurutse, quant à lui, est le commandant du CMC-FDP et coordonne les opérations militaires contre l’ARC-M23-AFC. L’UE souligne que sous sa direction, la milice a commis de multiples violations des droits humains. « Les combattants du VDP se livrent systématiquement à des enlèvements contre rançon, à des actes de torture, à des viols, à des détentions arbitraires et à des exécutions de civils, ainsi qu’au recrutement d’enfants soldats, » dénonce l’Union Européenne.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’UE pour endiguer la violence et promouvoir la stabilité dans la région.
La rédaction
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