5 sites de déplacés de la province de l’Ituri, située au nord-est de la République Démocratique du Congo, notamment Lopa, Jina, Barbier, ISP et Kigonze viennent de totaliser 2 ans et demi sans assistance humanitaire de la part du gouvernement congolais et ses partenaires.
Les démunies qui y sont hébergés vivent seulement avec des travaux journaliers dits « par jour » ou des assistances venants de particuliers de fois des églises mais presqu’oubliés par le gouvernement.
L’association des déplacés et victimes de guerre ADVG qui le révèle ce mercredi 24 juillet 2024, cite, par exemple, des médicaments, des bâches pour construire des abris voir la nourriture comme des besoins primordiaux, une manière pour son chargé de communication de tourner regard vers le gouvernement et ses partenaires humanitaires comme PAM et OCHA.
« L’association des déplacés et victimes de guerre de l’Ituri ADVG demande aux ONG PAM et OCHA de jeter un coup d’œil sur les sites de déplacés de Jina, Lopa, barbier, ISP et Kigonze où les besoins se font sentir surtout en médicaments et en vivres. Les déplacés de guerre des sites précités totalisent aujourd’hui 2 ans et demi depuis qu’ils sont été abandonnés par des ONG et des gouvernements » a laissé entendre Olivier Bavi Karba.
Est-ce qu’une souffrance encore dans les sites après celle d’avoir fui la guerre ?
Ce dernier pense qu’à ce jour, les sites sont considérés comme un « enfer » vu les conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces vulnérables. Il estime qu’au lieu de continuer avec pareilles circonstances, vaut mieux que le gouvernement rétablit la paix dans leurs entités respectives pour qu’ils y regagnent.
« Les sites de déplacés, aujourd’hui, sont considérés comme l’enfer. Des bâches qu’on avait donné à ces déplacés pour construire leurs abris depuis 2017 n’ont jamais été changées. Toutes les bâches sont déjà vieillies, déchirées… » poursuit-il.
Nickson Manzekele
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