Certains militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC de l’unité Volcan sont accusés de paniquer la population du groupement Tsere, à 8 kilomètres de Bunia, dans le territoire d’Irumu en tirant des coups de balles pendant les heures vespérales.
Cette pratique qui a duré presuqu’une semaine est dénoncée par le chef du groupement précité ce vendredi 19 juillet, qui précise que ces coups de balles tirés pour des causes non élucidées, créent une peur au sein de la population surtout aux déplacés hébergés au site de Rwampara qui ont, de fois de trouble après avoir fui les atrocités dans leurs entités respectives.
Batagura Zamundu invite le commandant de la 32 ème région militaire à interpeller le responsable de cette unité pour lui fournir d’amples renseignements quant à ce.
« Ce jour ci, presuqu’une semaine, on a un problème des militaires qui tirent des balles ça et là. On ne sait pas si c’est quoi car à chaque soir, ils commencent à tirer. J’ai demandé au commandant région de nous aider pour interpeller le commandant de cette unité volcan pour donner la quiétude à la population vu que nous sommes prêts du camp de déplacés qui sont déjà traumatisés » dénonce le chef du groupement Tsere Batagura Zamundu Mugenyi dans une communication à la presse ce 19 juillet 2024.
Sans pourtant affirmer le fait ni infirmer, l’armée rassure à la population de Rwampara que bientôt les militaires qui se compromettent, seront traités comme tel. Le porte parole du secteur opérationnel Ituri s’interroge soit sur un exercice militaire soit sur une mauvaise manipulation.
« Est-ce que ce n’est pas l’exercice militaire ou c’est par peut-être une mauvaise manipulation ? Mais quand cela ne tienne, nous ferons le suivi pour que la discipline de feu, la discipline militaire puisse régner dans ces unités. Que tous les éléments qui sont entrain de se compromettre pensent à leur mission, nous allons le prendre en charge mais que la population fasse confiance à son armée » rassure le lieutenant Jules Ngongo joint au téléphone.
Pas plus tard que 4 semaines, toujours dans cette localité, une tension régnait entre l’armée et les déplacés de Rwampara où à la quinzaine du mois de juin, un corps d’un élément FARDC a été découvert aux alentours du site de déplacés de la zone. Le lendemain, c’était le tour de deux déplacés qui ont été retrouvés morts atteints par balles tirées par des hommes qui, jusqu’à présent, demeurent inconnus.
Nickson Manzekele
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