L’idée maîtresse :
« J’accepte de protéger mon environnement », c’est donc le slogan mis en priorité au sein de la communauté pour cette vaste campagne, qui s’inscrit dans le but de combattre le roi sachet qui depuis plusieurs décennies ne cesse de saper les opérations de l’assainissement et rendent insalubres plusieurs entités de Kasindi.
Mode opératoire :
L’approche d’assainissement communautaire adoptée récemment par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général Major Peter Cirimwami, se matérialise à une vitesse supérieure dans la cité de Kasindi localisée à la frontière congolo-ougandaise. Via un partenariat public-privé et sous l’égide de la population locale.
« C’est notre devoir, nous devons lutter contre les maladies dues à l’insalubrité. C’est pourquoi nous sommes là avec les membres de MGS pour appuyer la décision de son excellence Monsieur le Gouverneur, qui interdit les trafics des caoutchoucs et leurs dérivées. C’est pour quoi nous mettons la main à la pâte tout en interpellant la conscience du commun des mortels « , a indiqué le commandant de la PNC Kasindi le Commissaire principal Kasereka Kambere Claude.
Depuis l’avant-midi du mercredi 18 juillet 2024 le commandant Ad-intérim de la police nationale congolaise (PNC commissariat de Kasindi) en étroite collaboration avec l’entreprise congolaise Mbav-group-Service (MGS), a été en pleine action décisive.
Il s’agissait d’une opération de lutte contre l’insalubrité et la commercialisation des emballages plastiques (sachets très souvent utilisés sur le marché), dans les rues et avenues de ce coin du secteur de Ruwenzori en territoire de Beni.
Les alternatives conséquentes :
De façon générale l’acteur de l’environnement Manix Mbavugha estime insiste sur la disponibilité des emballages biodégradables, dans tous les lieux de négoce.
« Les autorités doivent beaucoup plus insisté sur le caractère impératif des travaux communautaires appelé communément Salongo, et aussi sanctionner sans complaisance les opérateurs économiques qui font sourde oreille dans l’importation des sachets plastiques. D’où la nécessité de trouver de solutions alternatives pour permettre à la population d’aller vers des emballages plus respectueux de l’environnement » a-t-il indiqué à lesvolcansnews.net
À l’en croire, l’on ne peut pas prétendre résoudre ce fléau causé par les emballages plastiques de manière durable sans disponibiliser les alternatives accessibles à tous.
Les précautions juridiques :
En République Démocratique du Congo, 99 % du plastique utilisé se retrouve dans les rues causant ainsi l’insalubrité et la pollution dues aux déchets plastiques. Ça fait maintenant deux décennies, un décret présidentiel interdit la production et la commercialisation des sachets et films en plastique à usage unique.
C’est sous un regard puissant que le Gouverneur militaire du Nord-Kivu le Général Major Peter Cirimwami, procède avec les partenaires du gouvernement provincial, à une meilleure sensibilisation de la population face à ce problème épineux.
L’aspect reluisant sur l’écologie :
« Les sacs en plastique sont composés des substances chimiques nocives qui ne sont pas détruisent avant quatre cents ans, affirment les scientifiques »…
Les sachets et emballages plastiques contiennent des hydrocarbures qui sont aussi des produits cancérigènes, dangereux aussi bien pour la santé des animaux aquatiques que pour l’homme.
Les hydrocarbures entraînent largement une hausse croissante des températures moyennes sur la planète. Quelle que soit l’utilisation que l’on fait de ces énergies, elles ont irrémédiablement un impact négatif sur l’environnement. Tout en renforçant l’effet de serre ainsi que l’érosion des sols et la dégradation des écosystèmes.
PAUL ZAÏDI
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