Une formation destinée aux journalistes de la ville touristique de Goma se déroule dans la salle de l’hôtel Ishango, situé au Quartier Katindo, en Commune de Goma.
Cette initiative organisée par PSEA (Protection contre l’exploitation et les abus sexuels), a pour objectif de renforcer les principes de redevabilité envers les populations affectées du Nord-Kivu et d’améliorer la prévention et la réduction des risques liés à l’exploitation et aux abus sexuels (EAS) ainsi qu’aux violences basées sur le genre (VBG).
Le premier jour de cette formation, les vingt journalistes présents ont échangé sur les généralités des VBG et des EAS, en abordant des cas spécifiques et les réalités vécues au sein de la communauté. Reconnaissant le rôle influent des journalistes en tant que quatrième pouvoir, les facilitateurs ont souligné l’importance de leur fournir des informations essentielles pour atteindre l’objectif d’amélioration de la prévention par la réduction et l’atténuation des risques.
Les échanges, exercices et expositions ont couvert diverses formes de violences, incluant les violences sexuelles, physiques, économiques et psychologiques. Les participants ont également défini et discuté des concepts clés tels que le genre, le sexe, l’égalité, l’équité et la parité, en examinant leur pertinence dans le contexte communautaire et les causes sous-jacentes.
Cette formation fait partie d’un projet plus vaste visant à renforcer le système de prévention de l’exploitation et des abus sexuels dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ce projet, mené par le consortium PPSSP (Programme de Promotion des Soins de Santé Primaires) sous la direction de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population) et financé par l’USAID (Agence américaine pour le développement international), aspire à offrir un cadre solide pour la protection des populations vulnérables.
La formation se poursuit jusqu’à ce vendredi 19 juillet 2024, avec l’espoir qu’elle outillera les journalistes de Goma pour mieux informer et sensibiliser leurs communautés sur les risques et les mesures de prévention des EAS et VBG, contribuant ainsi à un environnement plus sûr et équitable.
Magloire MUTULWA
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