Ce mercredi 17 juillet 2024, la ville de Kisangani, située dans la province de Tshopo en République Démocratique du Congo, a été le théâtre de deux incidents tragiques de justice populaire. Selon les informations obtenues sur les lieux, les victimes étaient présumées avoir été prises en flagrant délit de vol.
Le premier corps a été découvert sur terrain Révolution, dans la commune de Kabondo. L’identité de cette personne n’a pas été établie, et elle gisait au sol sans vie. Le deuxième corps, également non identifié, a été retrouvé à Simi-Simi, dans la commune de Makiso, avec les mains ligotées et présentait des marques de brûlures.
Ces actes de justice populaire surviennent dans un contexte tendu après la récente condamnation à de lourdes peines par le tribunal militaire garnison de la Tshopo de cinq individus armés, il y a seulement 72 heures. De plus, lundi dernier, un groupe de jeunes armés d’armes blanches avait été arrêté par les autorités locales.
La justice populaire, bien que souvent motivée par des frustrations face à l’insécurité croissante, soulève des préoccupations majeures en matière de respect des droits humains et de l’état de droit. Les autorités locales ont été appelées à enquêter sur ces incidents et à assurer que la justice soit rendue de manière légale et équitable, malgré les défis sécuritaires auxquels la région est confrontée.
Les habitants de Kisangani, quant à eux, expriment leur préoccupation face à ces actes de violence communautaire qui reflètent une profonde inquiétude quant à la sécurité publique et à l’efficacité du système judiciaire local dans la lutte contre la criminalité.
La rédaction
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