Dans une nuit marquée par l’horreur, un soldat des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a perpétré un acte tragique au camp de déplacés de Lushagala, près de Goma, le jeudi 11 juillet. Sous l’emprise présumée de l’alcool,
il a ouvert le feu de manière indiscriminée, prenant la vie d’une fillette innocente, Joyeuse, âgée de moins de 10 ans. Selon François Ndayambaje, président du site, le soldat aurait tenté d’agresser une femme accompagnée de sa fille, avant de tirer sur elles. Malheureusement, le projectile a mortellement touché la jeune Joyeuse à la poitrine, laissant la communauté dans l’émoi.
La réaction de la population locale ne s’est pas fait attendre. En proie à la colère face à cette injustice insoutenable, les résidents de Lushagala ont pris la justice en main et ont capturé le soldat en fuite, avant de le lyncher sur place.
Cet événement tragique survient dans un contexte déjà marqué par une série d’incidents violents. Ce même jour, quatre personnes ont perdu la vie dans le camp. Un couple a été tragiquement lapidé, accusé par la population d’avoir ensorcelé deux enfants.
Cette série d’événements soulève des questions cruciales sur la sécurité et la protection des civils dans les zones de déplacement en République Démocratique du Congo, appelant à une réponse urgente pour éviter de futures tragédies.
La rédaction
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