Depuis trois jours, de nombreux quartiers de Goma, dont Ndosho, Katoyi, Kasika, et Buhene, font face à une pénurie d’eau potable suite à une décision récente d’interdire la circulation des camions d’eau pendant les heures de pointe.
Cette mesure, prise pour réguler le trafic, a déclenché une protestation des revendeurs d’eau potable, qui se plaignent des taxes excessives et des conséquences sur leurs moyens de subsistance.
Les habitants affectés sont en état de détresse, incapables de satisfaire leurs besoins fondamentaux. « On ne se lave pas depuis trois jours. On a du mal à laver même la vaisselle », déplore une résidente. La situation est critique, notamment pour les déplacés déjà vulnérables.
Les transporteurs, également touchés par cette interdiction, expriment leur frustration : « Dire que les véhicules ne doivent pas dépasser certains endroits, c’est un grand problème. La décision ne pénalise pas seulement les transporteurs mais aussi les habitants. »
Face à cette crise humanitaire imminente, des organisations humanitaires telles que MSF ont tenté d’intervenir, mais leurs efforts n’ont pas encore abouti.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu est pressé de trouver une solution rapide pour éviter une épidémie de choléra dans les camps de déplacés, exacerbée par cette crise d’eau.
La population lance un appel désespéré au gouvernement pour qu’il révise sa décision et cherche des solutions immédiates afin de garantir un approvisionnement en eau potable adéquat pour tous les résidents de Goma.
La rédaction
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