Dans la nuit du lundi 1er juillet 2024, la ville de Goma a été secouée par des actes de violence dans les quartiers de Bujovu et Mugunga, situés dans la commune de Karisimbi.
Selon les rapports de Christian Kalamo, président de la société civile locale, une personne a été tragiquement abattue à Bujovu, tandis que deux autres ont été blessées par balles à Mugunga, avenue Shabindu. Les victimes de Mugunga ont été rapidement transférées à l’hôpital CBECA Ndosho et leur état est jugé critique.
« Ça veut dire qu’il y a une grande insécurité en commune de karisimbi. Imaginez, dans 24h, nous venons de perdre 2 personnes et deux blessés. Nous voulons sentir la présence des autorités dans notre commune. Nous demandons à la population d’être Vigilante et Si rien ne change on va passer par des manifestations de grande envergure », prévient Christian Kalamo président de la société civile de la commune dekarisimbi.
Jean Claude Mambo Kawaya, président de la société civile du territoire de Nyiragongo, a exprimé sa profonde consternation face à ces événements. Il a spécifiquement regretté le meurtre de « maman Nyaba 2 », épouse de Monsieur Kalume, survenu durant la nuit du lundi au mardi.
Ce drame ravive des souvenirs douloureux, puisque Monsieur Kalume avait déjà été blessé par balles il y a un an, perdant tragiquement son enfant Jordan dans l’incident. Il s’agit d’une série de tragédies qui laisse perplexe et bouleversé.
Mambo Kawaya appelle à la solidarité envers la famille endeuillée, soulignant la nécessité d’un soutien communautaire dans de telles circonstances difficiles.
L’assassinat de cette femme et les blessures infligées à d’autres sont un rappel brutal des défis persistants de sécurité à Goma et de la vulnérabilité de ses habitants face à la violence armée.
La rédaction
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