Goma : après 3 jours de formation, les journalistes s’engagent à promouvoir le genre

Posted on

La salle de la maison de presse de l’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC section du Nord-Kivu, a servi de cadre pour la formation des journalistes de Goma, Rutshuru et Masisi pendant 3 jours sur les techniques de production des reportages de grande qualité, sensibles au conflit et au genre.

Organisée par L’UNPC avec le soutien financier de DDC, cette formation a outillé les 40 participants pour améliorer leurs connaissances et contribuer à leur épanouissement professionnel dans la production médias au vu de contexte sécuritaire de la province avec les conséquences que la cohabitation pacifique.

Le vendredi 21 juin dernier qui était le dernier jour de cette formation, l’experte en question de genre, Madame Florence kavira, s’était martelée sur l’égalité et l’équité du genre dans les productions journalistiques comme dans les médias.

Elle a établi la différence entre le genre et le sexe en indiquant que le sexe est biologique, naturel, statique, Rôles non assignés ds la société, ne varie ni dans le temps ni dans l’espace mais varie dans les cultures, non influençable, universal et inné. Tandis que, le genre est sociologique, culturel, construit, dynamique varie dans le temps. Une série d’attributs construite par la société.

Pour sa part Tuver Wundi, ayant introduit sa matière sur la désinformation, a axé ses interventions sur les notions de son impact sur la communauté et responsabilité sociale du journaliste dans la diffusion des informations.

Il a conseillé aux journalistes d’éviter la désinformation qui est une fausse information qu’une personne où groupe diffuse en ligne tout en sachant qu’elle est fausse.

Il a invité les journalistes à lutter contre cette désinformation dans le travail au quotidien avec les stratégies et mesurer les conséquences.

« Pour lutter contre la désinformation, il faut surveiller les conversations en ligne, élaborer un plan de communication de crise, établir la crédibilité, utiliser les médias sociaux et les outils numériques, tirer parti de la technologie, mesurer les conséquences juridiques » a-t-il dit.

Les participants ont pris le ferme engagement de promouvoir le genre dans leurs médias mais aussi à être les vecteurs de la prévention des conflits dans la communauté.

Des productions dans ces sens seront faites par les journalistes ayant participé.

La rédaction

  • Share

0 Comments

Leave a comment