Absence criante de redevabilité :
D’emblée aucun audit à ce sujet, peut-être les experts du ministère de l’Economie nationale et de l’inspection générale des finances (IGF) en République Démocratique du Congo, sont suffisamment convaincus sur la pertinence d’insouciance des citoyens congolais qui ne s’intéressent que très peu aux petits détails bien que agaçants.
En effet, la société nationale d’électricité (SNEL antenne de Kasindi), procède depuis plusieurs mois à la facturation systématique d’une taxe destinée à l’éclairage public évalué à 1% sur la consommation de l’électricité par les usagers finaux (tous les abonnés qui consomment ce courant électrique importé de l’Ouganda voisin, observent celà sur les factures).
Le paradoxe s’illustre par le fait que, cette partie du secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, ne possède nullement un réseau d’éclairage public à la hauteur de cette somme perçue de manière obligatoire.
Toutefois, ladite taxe continue à être perçue pendant que les rues et avenues de la cité frontalière de Kasindi est littéralement dans le noir absolu, d’ailleurs cette situation est l’une des raisons du regain d’énormes cas du banditisme. Aucun mécanisme n’est disponible pour rendre compte, de la bonne traçabilité des recettes y afférentes.
L’univers des incertitudes juridiques :
Dans la foulée certaines indiscrétions douteuses révèlent que, cette taxe est basée sur l’arrêté interministériel RHE et finances rendu public en date du 8 Avril 2022 sous l’impulsion de l’ancien Directeur Général Kayombo.
Et d’autres observateurs font savoir qu’il s’agit exactement, d’une taxe provinciale au regard de l’ordonnance-loi n°18004 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des impôts, des droits, taxes et redevances de la province et de l’entité territoriale décentralisée ainsi que les modalités de leur répartition.
La réponse vouée à une léthargie :
Les démarches menées jusqu’à présent dans la perspective d’obtenir la version des faits l’entreprise, sont sans aucune suite favorable. Certains cadres contactés se sont abstenus de répondre à nos préoccupations, sous prétexte de ne pas avoir préalablement la permission de la hiérarchie.
PAUL ZAÏDI
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