7 ème attaque de la milice CODECO contre les civils depuis la récente signature d’un nouvel acte d’engagement devant le vice-premier ministre et ministre de la défense Jean-Pierre Bemba. Cette dernière a ciblé le village Abanga Nane du secteur de Banyali Kilo la nuit du 19 au 20 mai 2024.
Là-bas, ils ont ôté la vie à deux personnes dont un enseignant et blessé une autre avant de prendre la direction de leur bastion de Bese. La communauté Nyali qui se dit être délaissée par les autorités compétentes, s’interroge : « pourquoi seulement dans cette entité, la CODECO n’est pas traquée ? ».
Le coordonnateur intérimaire de Nyali Kilo, Vital Tungulo en veut pour rappel, 13 sur 15 groupements de ce secteur qui restent toujours sous l’emprise de la CODECO.
Ce énième cas de tuerie de civils dont un enseignant a été à la base d’une paralysie des activités socio-économiques, scolaires voire administratives tout l’avant-midi de ce 20 mai 2024 à Mungbwalu et environs.
Les jeunes en colère se sont mis à piller tout ce qu’ils trouvaient sur le chemin en jettant des pierres contre les installations des services de sécurité pour non prise en compte des alertes.
Imbalapay Jonathan, coordonnateur intérimaire de la société civile locale, demande aux jeunes d’abandonner la pratique de se rendre justice puis éviter la stigmatisation vis-à-vis de X ou Y personne suite à leur appartenance tribale.
Pour sa part, l’acteur sociopolitique Bruno Akilisende actif dans la zone minière sollicite la prise de responsabilité des autorités militaires de Djugu vu le degré de souffrance que passe la population du secteur de Banyali Kilo.
Pour lui : « il est nécessaire qu’une position militaire soit implantée à Poipo afin de permettre la fréquentation entre population ».
Nickson MANZEKELE
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