Beni : le phénomène « onesha mollets » s’amplifie d’avantage à Kasindi

Posted on

« Au fil du temps, des jupes, débardeurs et autres shorts font leur apparition dans les cours d’école. Mais certains établissements refusent que les jeunes filles portent des vêtements trop courts, décolletés ou transparents », a indiqué à lesvolcansnews.net M. Richard Nyondo enseignant de Géographie, oeuvrant dans une école privée de la place.

Aux séances de gymnastiques, la sodomie s’invite sur la terre a estimé une élève de 2 èm des humanités de l’une des écoles de Kasindi « le jour consacré au sport à l’école, l’habillement des élèves filles sort parfois de l’ordinaire surtout lorsque l’enseignant n’est pas exigeant pour le port d’une uniforme de gymnastique ».

Au nom de l’évolution des mœurs vestimentaires féminines, le port de la mini-jupe est popularisé et impressionne désormais les habitants de la cité frontalière de Kasindi, en groupement Basongora dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

« Si vous êtes récemment passé aux abords d’un complexe scolaire, vous n’avez pas pu échapper à ces (très) jeunes filles qui arborent des mini jupes qui laissent voir leur nombril ou soit les mollets il s’agit du phénomène onesha mollets. Les habitudes copiées aveuglement sur certaines acteurs cinéastes et la chaleur aidant, les corps de nos adolescentes se dénudent. Même pour aller à l’école, » s’étonne une femme commerçante ayant requis l’anonymat.

« Personnellement j’adopte un look élégant et décontracté, celui qui me regarde avec les mauvaises intentions ça ne me concerne pas… J’aime être toujours au temps et au top de la modernité », a laissé entendre Guylaine Makerani une fille de 16 ans rencontrée sur son chemin de l’école à Lubiriha la matinée de ce vendredi 10 Mai 2024.

Toutefois en Afrique, une femme qui choisit de s’habiller en mini-jupe est une femme libre tandis qu’une femme portant le voile est considérée comme une femme soumise, il en est de même pour les us et coutumes congolaises.

L’éducation parentale semble avoir pris un sérieux coup. Ce sont les Novelas et autres films tanzaniens « Kicheche en mode comédie », qui prennent le dessus sur le modèle d’habillement de nombreuses jeunes filles et garçons, ce rythme imitatif est en phase de s’épanouir pleinement dans la sphère sensible de l’apprentissage.

Face à ce laisser-aller à grande échelle, pourquoi l’indifférence des parents qui voient ces actes malsains ?

La dépravation de mœurs au sein de plusieurs établissements scolaires de Kasindi alimente la chronique analytique. Cette insouciance confirmerait la démission des parents d’élèves dans la fonctionnalité vestimentaire.

PAUL ZAÏDI

  • Share

0 Comments

Leave a comment