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Bombardements du M23/RDF : tout savoir sur l’hunimation des victimes

Bombardements du M23/RDF : tout savoir sur l’hunimation des victimes

Le ministre de l’Action humanitaire et solidarité nationale, Modeste Mutinga conduit une délégation du gouvernement central en séjour à Goma, dans l’Est de la république démocratique du Congo, pour  procéder à l’inhumation des victimes de derniers bombardements aveugles du site des déplacés par l’armée rwandaise sous le label du M23.

Cette délégation du Gouvernement Sama Lukonde a visité les blessés rescapés de cette barbarie humaine internés dans deux principales structures  sanitaires de Goma. Il s’agit du centre hospitalier Betesda de la Communauté Baptise au Centre de l’Afrique(CBCA) et l’Hôpital provincial du Nord-Kivu.

« Nous sommes une délégation dépêchée par le Gouvernement de la république démocratique du Congo à la demande du Président qui était dans une mission à l’étranger qui a interrompu, à cette occasion son périple pour compatir avec la population du Nord-Kivu. Nous venons de terminer une réunion ici au gouvernorat. Le gouverneur nous a communiqué le bilan à ce jour ; ce bilan qui a évolué était de 14 morts. Il est aujourd’hui fixé à 35 morts et 37 blessés. Nous avons décidé d’organiser des obsèques le samedi prochain. Une autre délégation de Kinshasa nous rejoindra le samedi. Toutes les dispositions sont prises pour que ces obsèques soient dignes », a annoncé le ministre de l’Action humanitaire et solidarité nationale, Modeste Mutinga, chef de la délégation.

Partout dans cette visite humanitaire, la délégation qui a également en son sein trois députés élus du Nord-Kivu a eu droit au bilan médical positif pour les trente-sept rescapés contre lesquels le danger s’écarte de plus en plus grâce à la prise en charge des personnels de santé.

« Nous avons demandé que tout se déroule dans les meilleures des conditions et le ministre des droits humains va s’occuper de toutes les violations des droits humains constatés sur le terrain », a indiqué Modeste Mutinga pour qui « les actes des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par le Rwanda et ses supplétifs du M23-AFC ».

A lui d’ajouter : « Nous sommes donc en deuil. Nous continuerons la méditation jusqu’à l’organisation des obsèques le samedi prochain ». La première assistance va consister à l’inhumation de ces enfants, femmes et vieillards « «fauchés » et  arrachés à l’affectation humaine. Il est également projeté une remise des vivres et non vivres au bénéfice des familles éplorées.

Face à ce désastre, le ministre Fabrice Puela des droits Humains, a saisi sa prise de parole pour dénoncer le silence assourdissant de la communauté internationale face à la violation, par le Rwanda sous couvert du M23 du droit international humanitaire.

S’appuyant sur les règles régissant la communauté internationale, notamment la convention de Genève de 1949 et son protocole additionnel de 1977, le ministre des Droits humains a rappelé la protection des sites inattaquables meme pendant la guerre.

« Vous comprendrez par exemple que meme pendant la guerre, on ne peut pas attaquer une ambulance. On ne peut pas attaquer un hôpital. On ne peut pas attaquer des civils. La guerre c’est contre les forces combattantes et non contre les civils », a-t-il rappelé avant de dénoncer l’omerta de la communauté internationale face aux graves violations du droit international humanitaire dont n’a cessé d’etre victime la RDC de la part de son voisin le Rwanda par procuration des mouvements rebelles.

« Nous profitons de vos micros et cameras pour interpeller la communauté internationale. Nous en avons marre de cette omerta. Nous en avons marre de cette ambivalence de la communauté internationale », a déploré Fabrice Puela pour qui, il est admissible.

Avec l’ACP

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