Longtemps considérée comme le passoire où s’effectue l’inflation des recrues du réseau terroriste des ADF-MTM ISCAP, la cité frontalière de Kasindi se révèle un danger permanent pour la sécurité dans la sphère opérationnelle où travaillent conjointement, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les forces de défense du peuple ougandais (UPDF).
Et selon plusieurs communications des opérations Ushujaa, il se révèle que la cité de Kasindi localisée à 80 kilomètres de Beni ville, est vouée à une infiltration de l’ennemi à celà s’ajoute d’énormes tracasseries au niveau de la douane et dont, les services de sécurité sont cités par le rapport des organisations membres de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora.
Ces observations qui caractérisent un paysage où règne l’imbroglio dans le climat des affaires, ont attiré l’attention du tenant de l’étendard de commandement des FARDC, le commandant d’armée Christian tshiwewa songesha lors de sa rencontre avec son homologue de l’Ouganda, le général Muhoozi Kainerugaba lundi 6 Mai 2024 à l’hôtel HKL de Lubiriha.
« Tous les services évoluant au niveau de la frontière sont désormais instruits par le Commandant de l’armée congolaise, le Général d’armée Christian tshiwewa songesha ;
- À ne pas tracasser la population civile
- À évoluer dans le sens de la paix (c’est-à-dire ; Travailler en évitant les incompréhensions entre les services de sécurité, la société civile y compris les journalistes », a confié à la presse le Capitaine Antony Mualushayi Porte-parole des opérations Sokola 1 grand Nord.
Il a tout de même révélé que, la loyauté est de nouveau demandé à tous les membres du comité local de sécurité de Kasindi, en guise d’harmoniser le système de travail à la frontière congolo-ougandaise.
« Sur ce point, le chef d’armée était clair, il a donné les instructions tenant compte des rapports que nous possédons. Qui alertent sur d’énormes tracasseries, il n’y a pas de mesures sécuritaires adéquates, il y a des infiltrations au niveau de la frontière », a ajouté le Capitaine Antonny mualushayi.
Au-delà de la vigilance, les services fonctionnant au poste frontalier de Kasindi sont appelés à maintenir un climat favorisant la protection de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale.
PAUL ZAÏDI
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