Le chef d’état-major des forces armées de la République Démocratique du Congo, le lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesha a eu un tête à tête avec son homologue de l’Ouganda, le général Muhoozi Kainerugaba ce lundi 6 Mai 2024 à l’hôtel HKL de Lubiriha, à la frontière congolo-ougandaise dans le territoire de Beni.
Les deux patrons des FARDC et des UPDF (Uganda Peoples’ Defence Forces) se sont convenus d’activer toutes les batteries en appuyant sur l’accélérateur, du mécanisme voué au rétablissement imminent de la paix dans cette région des grands lacs.
« La rencontre de 2 chefs d’état-majors de deux armées FARDC et UPDF ici dans la cité frontalière de Kasindi, s’inscrit d’abord sur un seul agenda axé sur l’évaluation des opérations militaires, menées entre les deux armées pour traquer les terroristes djihadistes islamistes ADF – MTM / ISCAP, depuis l’année 2021 jusqu’à nos jours », a affirmé à la presse le Capitaine Antony Mualushayi Porte-parole des opérations Sokola 1 grand Nord.
Le moment était propice pour passer en revue les tenants et les aboutissants de l’action bilatéralement militaire. « C’était question de voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, et proposer maintenant d’autres stratégies adaptées à la réalité du terrain, pour le retour de la paix », a ajouté cet officier militaire de l’armée loyaliste de la RD Congo.
À l’en croire, la menace est en train de quitter la partie Est vers la partie ouest de la province du Nord-Kivu. « Aujourd’hui, nous sommes dans cette phase de la finalisation des ADF – MTM/ ISCAP du côté Ouest Rn4 précisément, dans la commune de Mulekera où la menace avait même touchée les agglomérations de Sayo et Mavivi et d’autres parties de cette région », fin de citation.
Les tenants des étendards des commandements des FARDC et des UPDF ont mis un accent particulier sur la discipline militaire envers la population civile, en stoppant toutes les formes de tracasseries dénoncées par les organisations membres de la société civile forces vives, de cette partie du grand Nord-Kivu.
PAUL ZAÏDI
0 Comments