D’emblée, une suppression fantaisiste de visa entre la RDC et l’Ouganda signalée à la frontière de Kasindi, par les migrants.
« Je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe entre ces deux pays ; en Ouganda on nous demande 6$ pour le visa et en RD Congo, les ougandais paient aussi 50$ pour le Visa. Alors les médias parlaient de la supression totale de frais de visa il y a quelques mois passés… Nous demandons l’application bilatérale de cette disposition migratoire surtout que, la RDC et l’Ouganda sont membres de l’EAC », a indiqué à lesvolcansnews.net un migrant ayant requis l’anonymat.
La RD Congo et l’Ouganda possèdent une culture basée sur l’histoire commune. Cet aspect leur impose des conditions, lorsqu’il s’agit exactement des concertations permanentes, pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.
À l’occasion de la 8 ème session ordinaire de la Grande commission mixte qui avait eu lieu à Kinshasa en date du 12 au 15 octobre 2023, la RDC et l’Ouganda s’étaient convenus de la suppression des droits d’entrée pour l’octroi de visa en vue de favoriser la libre circulation des personnes.
Malheureusement, aucune mesure d’accompagnement n’a été mis en place pour matérialiser ce pacte international. À en croire certaines autorités chargées de la migration entre ces deux pays précités, « jusqu’à présent il n’y a aucune instruction officielle à leur disposition qui interdit totalement les frais de visa ».
Les Congolais continuent à débourser 20 000 Shillings (équivalent à 6$) de frais de visa pour se rendre en Ouganda, il en est de même pour les ougandais. Ils paient 50 $ de visa pour franchir la frontière vers le sol congolais. C’est donc, le paradoxe qui s’observe dans cette affaire.
Alors que l’exemption de visa entre ces deux pays, était clamée par les ministères des affaires étrangères de part et d’autre pour stimuler le commerce et renforcer les relations bilatérales dans cette région orientale du continent Africain.
Au finish, la garantie de la libre circulation des personnes n’est cependant pas un droit absolu car elle est soumise à des limitations imposées par l’État partenaire d’accueil pour des raisons d’ordre public, de sécurité publique ou de santé publique.
PAUL ZAÏDI
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