En démêlant le vrai du faux suite à une folle rumeur qui circule sur les réseaux sociaux et quelques circuits médiatiques mettant en exergue, une éventuelle collaboration criminelle entre un agent de l’ordre (appelé Bravo oeuvrant à l’unité de la police des frontières) et une troupe des bandits détenteurs illégaux d’armes à feu, le Commissaire Supérieur Adjoint Clément Kyenga Muchunga intérimaire de la police nationale congolaise (PNC) commissariat de Kasindi, a au cours d’une brève adresse communicationnelle tenue l’avant-midi de ce dimanche 5 Mai 2024 à Lubiriha.
Fixé l’opinion publique sur ce que lui qualifie d’une campagne de diabolisation, à l’endroit des hommes et femmes qui servent le pays sous le drapeau au sein de la police nationale congolaise dont notamment, le policier Bravo qui a été récemment arrêté (pour un cas des violentes disputes avec une femme d’un autre policier), et le dossier était en instruction à l’Auditorat militaire Escadron de Kasindi.
« Je condamne cette manière de faire et par la même occasion, j’exhorte la population civile de chaque fois contacter le comité local de sécurité, avant d’attribuer un crédit de confiance à une quelconque information distillée sur la toile par de personnes malveillantes », a-t-il indiqué à la cellule de communication de la PNC Kasindi.
À l’en croire, l’auteur de cette publication machiavélique est détenu par les services de sécurité et sera mis à la disposition de son juge naturel, afin qu’il puisse répondre de ses actes ignobles. Toutefois lors de l’instruction, la personne arrêtée est passé aux aveux tout en demandant pardon pour sa faute commise à l’égard de la police nationale congolaise, il en est de même pour son codétenu.
Rappelons-le, selon le droit congolais, la diffamation est le fait d’imputer à quelqu’un des faits précis, vrais ou faux, à même de porter atteinte à l’honorabilité de quelqu’un. Cette infraction est punie des peines de prison ferme.
PAUL ZAÏDI