Les bombardements des sites de déplacés vendredi 3 mai à Goma (Nord-Kivu), ont fait d’énormes dégâts humains.
Au-delà des bilans établis par des organisations de la société civile et des cadres administratifs locaux, le comité international de la Croix-Rouge (CICR), a fait état de 4 morts à leur arrivée à l’hôpital CBCA Ndosho, où les équipes médicales prennent en charge les victimes. 27 blessés ont été reçus dans cet hôpital.
« Aujourd’hui, à la suite d’échanges de tirs d’artillerie, survenus aux alentours de Goma, la capitale de la province du Nord Kivu, 27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants ont été pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital CBCA Ndosho, soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le CICR déplore la mort de quatre enfants à leur arrivée à l’hôpital » écrit le CICR.
Dans le suivi des blessés, ont note des blessés en situation grave.
« Parmi les blessés, six se trouvent dans un état critique. Au moins 24 d’entre eux, actuellement traités au bloc opératoire et suivis par le service des soins intensifs, ont été blessés par des éclats d’un engin explosif » ajoute le CICR.
Depuis plusieurs mois, les civils sont victimes d’événements similaires à ceux d’aujourd’hui, à Goma et ailleurs, dont des incidents impliquant des engins explosifs en zone peuplés. En zones urbaines les objectifs militaires, les personnes civiles et les biens de caractère civil sont étroitement imbriqués. Quand les combats s’approchent, les conséquences sont souvent très lourdes pour les civils.
La rédaction
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