Criminalité urbaine à Bunia : le démantèlement et la fermeture des maisons de vente de chanvre exigés

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Une des principales causes de la montée de l’insécurité en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, est la multitude de maisons de tolérance et de vente de chanvres ainsi que des boissons fortement alcoolisées.

Quelques habitants de cette entité urbaine pointent du doigt, les femmes de certains hommes en uniforme d’être responsables de ces maisons de vente de chanvres et produits toxiques où des bandits passent leurs journées pour opérer la nuit.

« Récemment la mairie avait incinéré certaines boissons fortement alcoolisées, c’était bien mais quelques temps après silence. Pourtant déjà ça fait partie des causes majeures de la distraction des jeunes au lieu de travailler » a dit un habitant de Bunia, rencontré près du stade Amani non loin de la mairie.

À un autre de poursuivre : « L’insécurité de ce jour a plusieurs causes. Surtout le chanvre (bangi) qui se vend à ciel ouvert dans certains quartiers Bankoko, Rond-point Mutshanga, Saio, Mosquée cité, voir 206 en-dessous du marché central, ça y est pour une part de responsabilité. Chose qui nous étonne est que les responsables de ces maisons de vente de chanvre sont soit certains hommes en uniforme soit leurs femmes. Imaginez la suite quand les jeunes font toute une journée là-bas mais veulent vivre, d’où tirent ils l’argent ? N’est-ce pas le banditisme ».

Une hypothèse qu’affirme et que soutient l’acteur politique Luc Malembe qui pense que les autorités militaires et judiciaires devraient démanteler tous ces réseaux pour tant soit peu contribuer à la réduction du banditisme dans cette ville dirigée par le commissaire supérieur principal Mbuikola Bosco.

« Le constat qu’on fait ce que parmi les grandes causes de l’insécurité et de la criminalité urbaine qui monte, chaque jour, en ville de Bunia, il y a des épouses des militaires et policiers voire même eux seuls qui entretiennent les maisons de chanvre, de la drogue…. La demande que j’ai à faire aux autorités compétentes, c’est qu’il faut nous débarrasser de ces genres de militaires. Donc, j’invite les autorités militaires à démanteler ces histoires et arrêter tous les intervenants dans cette pratique » souhaite Luc Malembe.

Ce jour, la ville de Bunia est insecure avec l’avènement Ulor dans certains quartiers. Leur mode opératoire effraye presque tout le monde, ce qui a engendré l’opération zéro Ulor dans les quartiers Nyanya Salongo, Kindia, Hoho voire Rwankole où des jeunes décident à se lancer dans la recherche de ces Ulor puis les livrer auprès de la police.

Nickson MANZEKELE

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