« Face à l’escalade de l’insécurité si certains victimes se taisent, on constate régulièrement que les témoins de multiples tragédies engendrées par les hommes sans loi, les voisins de la scène du crime manquent encore quoi dire pour s’opposer à l’altération de la tranquilité au quotidien du fait que, tous les mots destinés à la dénonciation sont épuisés cependant, cette allure orchestre l’impression d’une léthargie de la part des tenants de la parcelle du pouvoir public qui seraient passifs face à la situation ».
A laisser à entendre sous anonymat l’une des femmes leaders de Kasindi, l’avant-midi de ce lundi 15 Avril 2024 dans l’une des structures médicales où sont internés deux jeunes garçons de la cellule Kighando, blessés à la manchette la nuit de dimanche à ce lundi par les porteurs illégaux d’armes à feu et blanche.
Toutefois, les acteurs des structures citoyennes oeuvrant dans le territoire de Beni notamment, ceux de la société civile nouvel espoir « SOCINE », dénoncent le silence honteux des hommes ayant l’attribution régalienne de protéger la population et ses biens en toute circonstance à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi.
À environ 80 kilomètres de Beni ville dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, ce sentiment de desolation intervient après plusieurs cas de crimes et du banditisme dont les habitants de ce coin du groupement Basongora en secteur de Ruwenzori sont victimes.
« Le désagrément sécuritaire se manifeste par le banditisme à main armée, le pillage des maisons de commerces, le cambriolage des abris résidentiels à l’intervalle de 7 jours successifs. Nous demandons au comité de sécurité de s’assumer et à la population de rester toujours vigilante ou si non, rien ne donne plus le goût de vivre à Kasindi », a indiqué M. Haruna Tendana Vice-président de la SOCINE en territoire de Beni.
Notons que, l’absence de réaction rapide des membres de la patrouille nocturne, constitue un facteur aggravant des opérations criminelles et plonge d’autant plus les personnes ciblées dans l’isolement de sauvetage.
PAUL ZAÏDI
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