À l’Est de la République Démocratique du Congo précisément dans la province du Nord-Kivu, le contrôle du futur et le destin de la cité frontalière de Kasindi en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni sont dans une hypothèse douteuse, selon les structures de la société civile à savoir (la société civile nouvel espoir « SOCINE » dirigé par M. Kambale Paxcaeli, et la société civile du Congo « SOCICO » chapeauté par le Révérend Pasteur Jadet Butsapo).
Selon eux, certaines autorités de l’état de siège se sont chargés d’une mission impossible celle de l’urbanisation du quartier Congo ya sika véritable mégapole de cette partie sensible du groupement Basongora à la frontière congolo-ougandaise. Pendant que, les leaders de la notabilité locale et ceux de la société civile forces vives du comité territorial soutiennent, le processus d’une démarcation des limites provisoires entre le quartier Congo ya sika et le parc national des Virunga.
Lequel mécanisme urbanistique lié à la révolution de la modernité et tenant compte de l’explosion démographique, a été sans aucun doute le résultat escompté aux multiples recommandations ;
Issues des forums organisés préalablement par les ONG oeuvrant dans la sphère de la réconciliation pacifique et de la cohésion sociale à l’instar de « l’Inter peace », destinés à la recherche d’une solution adéquate à ce conflit chronique
Toutefois, les acteurs principaux de la commission chargée d’exécuter les travaux de la commission mise en place en vertu de l’ordre de mission collectif N°01/031/CAB/GP-NK/2024 du 15 janvier 2024 sont annulés. Cette équipe est tombée dans un piège humiliant, estiment certaines composantes de la thématique environnementale au sein de la société civile locale.
À en croire ces derniers, cette triste réalité tâche collectivement les responsabilités des animateurs de la société civile forces vives du territoire de Beni, qui sont impliqués dans la défense au quotidien d’une mission très complexe à travers les médias primitifs (les émissions et debat radiophoniques sur les ondes des radios locales), et les réseaux sociaux (à travers les groupes Wathsapp, Facebook, Twitter, Google, Youtube, Instagram, etc…).
Cependant, une partie de la notabilité du groupement Basongora n’est nullement d’accord avec l’option de répartir à zéro concernant notamment, la désinstallation du fil électrique récemment érigé dans le cadre de stopper l’envahissement de l’air protégée par l’institut congolais pour la conservation de la nature.
À celà s’ajoute, la pression des politiciens et surtout le caucus des députés provinciaux et nationaux élus du territoire de Beni, qui manœuvrent de manière reluisante jour et nuit dans l’angle d’obtenir une désaffectation du site Congo ya sika dans la perspective d’accorder à Kasindi, un statut d’une commune rurale.
En effet, les actes de vente ou cession de terre faits dans le site Congo ya sika par les membres de la commission susvisée ou une quelconque autorité sont annulés. Et également, le bornage des parcelles dans le site Congo ya sika est interdit et toutes les bornes déjà placés sont à évacuer.
Mais aussi, les activités sont suspendues sur le site Congo ya sika, excepté la récolte pour la saison culturale en cours. Il s’agit là, des grandes lignes décisionnelles qui sont largement inscrites dans l’arrêté provincial du Nord-Kivu en date du 12 Avril 2024 et signé par le Gouverneur militaire Ad-intérim, le Général-Major Cirimwami Nkuba Péter.
Selon l’esprit de cette décision de l’exécutif provincial, une commission ad hoc devra être mise en place pour établir le polygonal, recenser les occupants du site Congo ya sika ainsi que procéder aux travaux d’aménagement provisoire de la superficie ayant fait l’objet de procès-verbal de la matérialisation des limites du parc national des Virunga à Kasindi/Lubiriha du 06 Janvier 2024. En attendant un éventuel déclassement de l’espace par le pouvoir central.
Selon cet Arrêté provincial N°01/157/CAB/GP-NK/2024, portant mesures conservatoires relatives au bloc de terre dit Congo ya sika situé à Kasindi-Lubiriha, les autorités compétentes sont censées accomplir cette volonté délibérée des autorités de l’état de siège, destinée à maintenir un climat harmonieux au sein de la communauté locale.
Dans la foulée, les organismes des droits humains s’inscrivent dans la logique de l’organisation d’un dialogue autour de cette problématique qui maintenant dure deux décennies, qui malheureusement sans aucune solution satisfaisante en faveur des parties prenantes.
PAUL ZAÏDI
0 Comments