La ville de Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, est confrontée à une escalade de l’insécurité, malgré les récentes déclarations des autorités locales et les efforts déployés pour endiguer cette menace persistante.
Moins de 24 heures après la présentation à la presse d’une trentaine de présumés bandits par le maire de Goma, les membres de la société civile, notamment Divin Ombeni, expriment leur inquiétude quant à la libre circulation des armes et à l’impunité persistante des criminels, qui continuent de semer la terreur malgré les arrestations effectuées.
Le président de la société civile du Congo, Divin Ombeni, a déclaré que les assurances données par les autorités locales ne suffisent pas à dissiper les craintes de la population. « Pour le moment, nous sommes pessimistes quant à la situation. Nous constatons que les véritables criminels ne sont pas appréhendés », a-t-il souligné lors d’une interview avec la presse locale.
Face à cette situation alarmante, le Commissaire Supérieur Principal de Goma, Faustin Kapend Kamand Maire a.i, a annoncé la mise en place d’opérations ciblées de bouclage et de perquisitions dans toute la ville afin de garantir la sécurité des habitants. Il a réaffirmé l’engagement des autorités à traduire en justice les auteurs des actes criminels qui sévissent à Goma.
Parallèlement, le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, le Général Major Peter Chirimwami Nkuba, a entrepris des actions de sensibilisation auprès des groupes armés locaux, notamment les Wazalendo, pour limiter la circulation des armes dans la ville. Cette initiative intervient après une série d’incidents attribués à ces groupes.
La pression monte à Goma alors que les autorités locales s’efforcent à restaurer la sécurité et de restaurer la confiance au sein de la communauté.
Magloire MUTULWA
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