Insécurité sur le lac Albert : les miliciens de la FRPI pointés du doigt

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L’insécurité sur le lac Albert, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud est de Bunia, renaît petit à petit. Ce sont les éléments de la milice Force de Résistance et Patriotique de l’Ituri FRPI qui sont pointés du doigt accusateur, d’en être auteurs à l’égard des pêcheurs.

Les sources proches des pêcheurs parlent de la zone de frayère, comme la partie la plus menacée dans cet espace lacustre.

La société civile du secteur de Bahema Sud qui tire la sonnette d’alarme révèle que des pirogues, poissons et de fois des moteurs hors-bord sont pillés et ces miliciens exigent des montants forfaitaires pour leur restitution.

« Sur le lac Albert également, il y a le vol des matériels de pêche. Il y a des éléments de la FRPI qui, jusqu’ici, sont entrain de patrouiller sur le lac. Beaucoup plus, ils viennent piller les poissons, les embarcations, les moteurs et à la fin pour les restituer, on vous demande un montant exorbitant légèrement forfaitaire » explique Bienvenue Kajinate, son numéro dans des propos exclusifs recueillis par Lesvolcansnews.net, il y a peu.

Qualifiant cette pratique d’une insécurité de survie, le président de cette structure citoyenne déplore le comportement des militaires de la force navale qui, malgré les alertes des pêcheurs, répondent que la milice FRPI est en processus de paix avec l’état Congolais.

« Leur mode opératoire, c’est de venir sur le lac chercher la survie….. Les militaires de la force navale sont mais avec le système de processus de paix, lorsque les militaires veulent attaquer cette milice, ils vont nous dire ils sont entrain d’attendre l’autorisation parce que la FRPI est dans le processus. On ne sait pas le jour où ce processus prendra fin pour que les paisibles paysans soient en sécurité surtout sur le plan socioéconomique » regrette cet activiste de la société civile.

La milice Force de Résistance et Patriotique de l’Ituri FRPI, faut le rappeler, est dans le processus avec l’état Congolais depuis le 28 février 2020 à Gety, chef-lieu de la chefferie de Walendu Bindi. Elle avait signé cet accord de paix en présence de l’ancien gouverneur de l’Ituri Jean Bamanisa Saidi mais aussi d’Aime Ngoy Mukena et Gilbert Kankonde, respectivement anciens ministres de la défense et de l’intérieur.

Nickson Manzekele

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