Après deux semaines de vacances de Pâques, les élèves ont renoué avec le chemin de l’école, le 8 avril, à travers toute la République, comme fixé par le calendrier scolaire 2023-2024. Il s’agit du dernier trimestre qui vient de débuter et qui les conduira jusqu’aux examens de fin d’année.
Le défi majeur est celui de insécurité qui perturbe plusieurs activités scolaires dans les zones largement affectées par les conflits armés, et dont les infrastructures éducatives sont soit incendiées, soit pillées. Une situation qui entraîne un degré exponentiel de précarité chez les apprenants, et chez les enseignants.
Toutefois, pendant cette période, les finalistes des 6es années primaire et humanités se préparent pour différentes épreuves, marquant la fin de leurs cycles scolaires respectifs, selon les prescrits du système éducatif congolais.
Le calendrier 2023-2024 prévoit, pour ce temps qui reste avant la fin de l’année scolaire, cent quatre-vingt-onze jours ouvrables d’études pour les élèves de la maternelle et deux cent vingt jours pour ceux du primaire, secondaire et professionnel.
Et donc, jusqu’au 2 juillet, les élèves de la maternelle disposeront de cinquante jours d’études subdivisés équitablement en deux périodes, les cinquième et sixième périodes. Le grand rendez-vous pour eux étant celui de l’évaluation de l’éveil des élèves, prévu à partir du 15 juin prochain.
Cependant, les élèves du primaire ont, eux, cinquante-huit jours de cours pour leur troisième trimestre avec les cinquième et sixième périodes. Les finalistes du primaire affronteront leur test de fin d’études primaires à partir du 9 juin, pour enchaîner avec les examens du troisième trimestre dès la quinzaine.
En tous cas le calendrier en cours d’exécution, fixe les épreuves du deuxième semestre pour le niveau secondaire à partir du 4 juin et les épreuves de la session ordinaire d’examen d’Etat se dérouleront la semaine allant du 20 au 27 juin. Elles seront précédées de la dissertation prévue pour le 2 mai.
Sur le dossier frais scolaires, le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, continue d’insister sur le fait qu’il est strictement interdit aux établissements de refuser l’accès à l’école aux élèves en difficulté de paiement desdits frais. Ceci, en vue de garantir l’égalité de chance à tous.
Il convient de signaler en outre que, les élèves en situation de déplacement suite à la guerre, possèdent d’énormes difficultés pour s’adapter aux milieux destinés pour le refuge. Cet aspect essentiel engendre ainsi de troubles psychiatriques. Surtout pour les enfants qui ont vécu les tragédies des massacrés dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
PAUL ZAÏDI
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