Ituri : la plus médiatisée chefferie de Walese Vonkutu encore endeuillée par des ADF, 8 morts dont 6 femmes

Des rebelles ont attaqué, la nuit du samedi au dimanche 07 avril 2024, le village Otomaber située dans le groupement Bandavilemba de la chefferie de Walese Vonkutu au sud de Bunia dans le territoire d’Irumu (Ituri), au nord-est de la République Démocratique du Congo.

Là-bas, selon des sources concordantes, ces extrémistes islamistes ont tué des civils. Une information confirmée par l’organisation de défense des droits de l’homme CRDH/antenne d’Irumu qui dresse le bilan de 8 morts.

D’après son coordonnateur territorial, de ces civils, l’on note 6 femmes et 2 hommes. Dans ces femmes, figurent 3 pygmées, poursuit Christophe Munyanderu dans une dépêche rendue publique ce dimanche 07 avril 2024 et dont la rédaction de Lesvolcansnews.net détient une copie.

« 8 civils ont été tués dans une attaque des présumés ADF la nuit de ce samedi 06 avril 2024 vers 20 heures heure locale au village Otomaber précisément » écrit cet activiste très actif dans la zone d’Irumu.

Dans cette dépêche, l’on lit aussi que la convention pour le respect des droits de l’homme sollicite auprès du gouverneur, l’instruction du parquet militaire et/ou l’auditorat supérieur militaire d’ouvrir une enquête sur ces massacres car selon Christophe Munyanderu, « cette attaque s’est opérée entre 2 positions militaires FARDC ».

« Nous invitons les autorités de l’état de siège surtout le gouverneur de la province de l’Ituri d’instruire le parquet militaire, l’auditorat supérieur de l’Ituri de mener une enquête sur ces massacres de nos compatriotes enregistrés la nuit de ce samedi 6 avril 2024. Comment expliquer que l’ennemi peut opérer au milieu de 2 positions militaires FARDC sans que les militaires FARDC soient à mesure de capturer ou neutraliser un (1) de ces assaillants ? » s’interroge cet activiste des droits de l’homme.

Jusqu’à présent, aucune communication sécuritaire et administrative du territoire d’Irumu n’est encore entendue. Mais l’on apprend que la situation est maîtrisée dans cette partie de la province de l’Ituri.

La rédaction