RDC  : Judith Tuluka Suminwa nommée 1ere ministre pour le 2 ème quinquennat de Tshisekedi

Celui dont le nom a résonné dans la sphère de la cité de l’OUA à Kinshasa, Judith Tuluka Suminwa vient d’être nommé chef du gouvernement central de la République Démocratique du Congo (RDC) à travers une ordonnance présidentielle lue à la radio télévision nationale congolaise (RTNC) station de Kinshasa.

Finalement, la soirée de ce lundi 1 avril 2024 retentit dans les états-majors de la constelation politique du pays puisque, les rumeurs allaient dans tous les sens citant certaines personnalités proches du régime en place.

A été nommée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au poste de Premier Ministre du nouveau Gouvernement de son deuxième quinquennat qui a débuté en 2023 et ira jusqu’en 2028. En effet, le profil idéal de cette première femme qui succède à Jean-Michel Sama Lukonde est convaincant du fait qu’elle a assumé le rôle du Ministre du Plan (le 24 Mars 2023), au sein du Gouvernement Sama Lukonde II.

Cependant, Judith Tuluka Suminwa est donc, la première femme à être nommée à un poste gouvernemental de premier plan. Par la nomination d’une femme comme Cheffe du nouveau Gouvernement, le Champion de la Masculinité Positive va non seulement élever en dignité une femme mais honorer toutes les femmes du pays dont la participation inclusive est un sujet à caution.

Sur le plan de la scientificité il convient de signaler tout de même que, Judith Tuluka Suminwa a décroché une maîtrise en économie appliquée à l’Université Libre de Bruxelles et également, un diplôme d’études complémentaires en Travail dans les pays en voie de développement. Elle a longuement oeuvrer pour le continent Africain.

Toutefois, elle a ensuite travaillé dans le domaine bancaire avant de rejoindre les agences des Nations unies dont le PNUD où elle a été experte nationale dans un projet d’appui communautaire dans l’Est du pays. Elle a par la suite exercé au cabinet du ministère du Budget avant de devenir la coordonnatrice adjointe du Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS).

PAUL ZAÏDI