La situation inquiétante de l’insécurité qui se vit au Nord-Kivu possède un impact aliéné même sur les activités socioculturelles. C’est dans ce sens que les tenant de la parcelle du pouvoir public de la République démocratique du Congo (RD Congo) n’ont pas planifier n’importe quelle activité solennelle pour le compte de la journée du Mercredi 20 mars 2024, concernant la Journée internationale de la Francophonie.
Cette prise de position inhabituelle est contenue dans une adresse publique à l’opinion nationale et internationale, de la part du ministère des affaires étrangères.
Alors que le monde français s’apprêtait à rejoindre le sol congolais pour des activités officielles y relative comme d’accoutumance dont, la RD Congo dépense de millions des dollars américains pour la logistiques d’assurer un bon déroulement de ce rendez-vous annuel et symbolisant l’appartenance du pays de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aux valeurs de la langue de Molière qui est sans nul doute, la langue officielle de ce pays ayant un caractère continental.
« Cette année, la célébration du 20 mars coïncide avec une période douloureuse pour notre pays, avec les conséquences désastreuses de la guerre que nous impose le Rwanda, dans l’Est de notre territoire national. Le cœur n’est donc pas à la fête mais c’est l’occasion de jeter un regard critique sur l’appartenance de la RDC à la communauté francophone, sur le rôle qu’elle peut jouer au sein des instances de la Francophonie, sur les bénéfices que ; »
« La RDC peut en tirer, sur la Francophonie comme instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC, sur la Francophonie comme espace de concertation, de dialogue politique et de solidarité internationale, sur la communauté francophone comme espace linguistique de coopération économique et culturelle », a précisé le Ministère des Affaires Étrangères via un communiqué officiel.
Pendant ce temps, certaines émissions audiovisuelles sont tenues en antenne libre sur les ondes de la radio télévision nationale (RTNC – Kinshasa) axée principalement sur le thème ; « La Francophonie que nous voulons ». Contrairement aux années précédentes, la sphère éducative du pays n’a rien de sensibilité à cette journée internationale de la francophonie.
Paul Zaïdi
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