RDC : les vrais traîtres sont ceux qui gouvernent  (Cardinal Fridolin Ambongo)

Posted on

Sans passer par quatre chemins distincts, l’archevêque métropolitain de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo révèle que plus 60 ans après l’indépendance la République démocratique du Congo (RDC) régresse sur le plan de la démocratie et des ultimes souveraineté nationale, en matière des droits humains. Il l’a dit à Kinshasa à KO télévision de l’église catholique, à l’occasion d’un point de presse à l’un des médias de la sphère du Vatican.

« C’est un pas en arrière, je ne trouve pas qu’un gouvernement vraiment responsable puisse lever une telle option pour punir des gens qu’on appellerait des traîtres », a-t-il dit à ciel ouvert.

Cet homme d’État a mis en évidence le caractère peu obscur des chefs d’accusations, concernant la levée du moratoire sur la peine de mort qui sera pratiquée,  après toute condamnation judiciaire concernant les griefs ci-après : association des malfaiteurs, trahison, espionnage, participation à des bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre l’humanité, complot militaire, rébellion, etc…

« Quand je prends la réalité de chez nous au Congo, les grands traîtres à la patrie ce sont justement ceux qui sont au pouvoir. Dès lors qu’ils ne servent pas l’intérêt du peuple, mais c’est eux qu’on doit commencer à considérer comme des traîtres », peut-on retenir des propos du prélat catholique Fridolin Ambongo le dimanche 17 Mars 2024.

Pendant ce temps, de nombreuses voix s’inscrivent en faux concernant cette prise de position gouvernementale, abrogeant le moratoire sur l’exécution de la peine de mort.

Paul Zaïdi

  • Share

0 Comments

Leave a comment