Lutte contre la désinformation et discours de haine : des couches sociales de Kasenyi-Tchomia s’y engagent

La Mission d’Observation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo MONUSCO, à travers sa section de l’information publique, intensifie sa sensibilisation des couches sociales sur la lutte contre la désinformation et discours de haine dans la province de l’Ituri.

Après les leaders d’opinion dont les journalistes, acteurs politiques et membres de la société civile en ville de Bunia, ainsi que les professionnels de médias de Komanda, Mugamba et Nyakunde, cette section a choisi la plaine Kasenyi Tchomia pour cet exercice.

Durant deux jours soit du 14 au 15 mars dernier, la désinformation et discours ont constitué le thème phare de cette sensibilisation et sa particularité pour cette dernière est que la section PIO a usé de savoir-faire de certains formés, par le passé, pour jouer à la facilitation.

En date du 14 mars, 16 Journalistes de la plaine Kasenyi Tchomia ont été outillés sur la même thématique par Nickson Manzekele, venu de Bunia. D’après ce facilitateur, pour lutter contre la désinformation, le journaliste doit toujours vérifier le fait sur lequel il travaille pour se rassurer de la véracité de l’information.

Pour ce, il a proposé aux professionnels de médailles de la plaine Kasenyi Tchomia, de souvent avoir plusieurs sources sur une information et sans avoir l’intention de nuire à X ou Y partie dans sa zone d’intervention moins encore des positions d’un ou d’autre côté.

Un jour après, c’était le tour des jeunes, femmes et membres de la société civile qui ont été outillés sur le même thème par Gloire Ibrahim Abasi et Sarah Muderwa, respectivement président du parlement des jeunes de l’Ituri et présidente d’une structure féminine.

De part et d’autres de participants, c’est une joie de voir une mission s’occuper d’un problème qui gangrène l’opinion iturienne surtout sur le plan sécuritaire où plusieurs personnes s’en livrent envie de se faire aimer au détriment au détriment des autres.

D’où, les journalistes, jeunes, femmes et membres de la société civile s’engagent à lutter contre ces fléaux qui tendent à être l’élément clé de la division au sein de diverses communautés.

La rédaction