Goma : un programme des cafés scientifiques et intérêts porté à la problématique du « Mazuku » lancé par l’UNIGOM

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L’Université de Goma a lancé ce vendredi 08 mars 2024, un programme des cafés scientifiques et intérêts porté à la problématique « Mazuku » qui est un  danger à la population de  la ville de Goma (Nord-Kivu). C’est dans le cadre de son projet « RICAR-UNIGOM » financé par l’organisation Global Développement Network (GRN).

Le programme a été lancé au cours d’un point de presse tenu par l’Université de Goma et qui a connu la participation de l’Observatoire Volcanologique de Goma OVG, et le réseau des associations des jeunes ( RACOJ).

Le projet vise a appuyer la dynamique de recherches et des jeunes chercheurs.

En outre, le projet RICAR-UNIGOM vise quatre principaux résultats dont : Les capacités des unités de recherche de l’université de Goma sont renforcées ; Les capacités des jeunes chercheurs de l’Université de Goma sont renforcées sur la production et la diffusion des résultats de recherche ; Les activités de publication et de vulgarisation scientifique sont promues par l’organisation des manifestations scientifiques ; Les activités du projet sont rapportées, suivis & évalués et les leçons apprises sont capitalisés.

A en croire Docteur Ingénieur Justin Yamoneka, professeur à l’Université de Goma, Ce phénomène naturel, bien qu’ancré dans le paysage volcanique local, pose toujours une menace significative pour la population locale et surtout les déplacés vivant dans les quartiers Lac Vert et Bulengo. Les cas de pertes en vies humaines liés à ce phénomènes de Mazuku ne cessent d’augmenter. Il est donc urgent d’alerter la communauté locale, national et international sur ce danger.

« Les Mazuku posent des problème notamment d’asphyxie et des décès dans les déplacés et aussi dans la communauté autour de Goma. C’est important pour qu’ensemble nous puissions réfléchir sur les solutions à apporter, notamment d’identifier ou de réviser la cartographie de ces sites où se trouve le Mazuku dans la ville de Goma et ses environs et après il sera question d’encercler ces sites dangereux pour limiter l’accès de la population de la ville de Goma ou soit les déplacés cela pour éviter les cas de décès, mais aussi sensibiliser cette population déplacée et celle de la ville de Goma sur les risques liés aux Mazuku », a-t-il souligné.

Quand à la question de savoir que l’UNIGOM est venu faire quoi dans cette histoire des déplacés avec le « Mazuku » qui paraît être humanitaire, le professeur Yamoneka précise que l’université a non seulement la mission d’enseigner mais aussi faire la recherche et services communautaires. C’est ainsi que l’UNIGOM a lancé depuis cette année une école supérieure de Volcanologie de gestion de risque de catastrophes.

Signalons que le « mazuku » émane des fissures de la croûte terrestre causée par des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques. Ce gaz est composé en majorité de dioxyde de carbone.

Jackson Luanda Maliyabwana

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