Le Directeur Général du comité international de la Croix-Rouge, M. Robert Mardini a visité la semaine en cours la République Démocratique du Congo au travers la province du Nord-Kivu.
A Goma chef-lieu de la province, M.Robert Mardini est allé les difficultés qu’endure les déplacés dans les camps autour de la ville précisément à Lushagala.
Lors d’une conférence de presse mercredi dernier dans la salle de la Croix-Rouge Goma, Robert Mardini a souligné que la crise congolaise actuelle est en voie d’être oubliée suite aux hostilités qui se sont multipliées dans beaucoup d’autres états du monde.
« J’ai choisi de venir en RDC parce qu’il y a toujours un nombre très limité des conflits qui attirent le gros de l’attention médiatique et de l’énergie de la communauté internationale dont le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Tous les autres conflits sont malheureusement négligés oubliés » a déclaré Robert Mardini lors de cette conférence de presse tout en précisant que sa mission était de venir faire aussi le constat afin de formuler un plaidoyer pour les Congolais et apporter le débat sur la RDC devant les instances compétentes particulièrement au conseil des nations.
« Nous sommes présents ici pour porter la voix des victimes des conflits armés dans les instances où les décisions se tiennent » a déclaré M. Robert Mardini en conférence de presse.
Après avoir rappelé à la presse quelques réalisations faites déjà par son organisation pour répondre à certains besoins urgents des déplacés, le chef de la Croix-Rouge a promis mobiliser d’autres organisations humanitaires pour venir en aide les déplacés qui continuent à fuir à des dizaines de milliers des ménages au Nord-Kivu.
Le comité international de la Croix-Rouge reste persuadé, selon lui, que la bonne façon de résoudre la crise congolaise est la cessation des hostilités.
Tout au long de son séjour en RDC, le patron du CICR a lancé l’appel aux belligérants à n’est pas viser la population lors des combats comme constaté dans plusieurs villages voir même à Goma où les bombes sont lancés dans les zones habitées par la population.
La rédaction
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