La mesure interdisant la circulation des motos en ville de Goma après 18h vient de totaliser ce jeudi 29 février 50 jours depuis son instauration par les autorités provinciales.
Cependant 50 jours après, la mesure est loin de garantir la sécurité aux habitants du chef lieu du Nord-Kivu comme c’était la visée de l’autorité provinciale.
Dans une interview accordée à lesvolcansnews.net ce jeudi, un activiste des droits de l’homme qui requis son anonymat, déplore que des assassinats et tueries de la population continue à s’enregistrer dans la ville et la mesure n’est toujours pas arriver à contraindre les ennemis de la paix dans leurs salles besognes. Pour lui, les autorités doivent lever la dite mesure et penser à d’autres mesures plus précises qui ne pourront plus affecté la vie socio-économique des citoyens lambda.
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« vu la vie chère que traverse la population de la ville suite à la guerre du M23, nous on pense que c’est pas du tout opportun de maintenir cette mesure. Aujourd’hui trouver à manger pour notre survie c’est pas du tout facile et de deux c’est pas possible et c’est inacceptable d’interdire au gens la circulation pendant ce moment où la ville regorge beaucoup de déplacés et qui doivent chercher aussi de quoi mettre sous la dent. Alors si les gens ne circulent pas, comment ils vont avoir à manger ? » S’interroge cet activiste
Pour rappel, la décision d’interdire la circulation des motos après 18 heures a été prise le 10 janvier dernier lors du conseil élargi de sécurité. Cette mesure vise à mettre un terme aux actes criminels, notamment des tueries, perpétrés par des individus circulant à moto dans la ville à en croire le gouverneur de province du Nord-Kivu.
Quelques jours après, le General Peter Cirimwami avait appelé les membres du conseil de sécurité à faire preuve de pragmatisme dans la lutte contre l’insécurité à Goma. Il avait souligné l’importance d’une éradication efficace de l’insécurité dans la région.
La rédaction
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