Les tractations post-électorales sont largement observées en République Démocratique du Congo, les parties prenantes au processus électoral congolais sont loin d’accepter sportivement certaines décisions prises par les institutions d’appui à la démocratie. C’est dans cette option que les députés nationaux des regroupements politiques ENSEMBLE et AVANCONS-MS ont dans une déclaration commune rendue publique mardi 27 février 2024 à Kinshasa.
Contesté les manoeuvres dilatoires destinés à dénaturer leur qualité d’élus légitimes, oeuvre des députés de la plateforme présidentielle « Union Sacrée de la nation », qui tentent de récupérer leurs sièges à travers le contentieux électoral à la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ces derniers insistent également sur le fait que, le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo doit nécessairement procéder à la libération des personnalités politiques de l’opposition congolaise, arrêtées pour des raisons clairement liées aux tergiversations politiques.
« Nous en appelons à la libération des prisonniers politiques, Salomon IDI Kalonda, Mike Mukebayi Nkoso, Jean-Marc Kabund, Papy Mpungu, Apôtre Christian Numbi, le journaliste Stanis Bujakera et tant d’autres. Nous exigeons l’arrêt des poursuites et arrestations politiquement orientées en vue de museler l’opposition et instaurer un régime de terreur. La liberté doit demeurer la règle et l’arrestation l’exception ».
Ils estiment que, être de l’opposition n’est nullement un péché originel républicain qui doit freiner leur droit constitutionnel. Ces députés sont allés jusqu’à demander le respect réciproque sur le plan de l’agissement du régime en place qui selon eux, piétinent les lois du pays en terme de la liberté d’expression et de penser.
Paul Zaïdi
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