Les opérateurs pétroliers de la ville cosmopolite de Beni ont reçu plusieurs mandant de comparution émanant du Parquet de grande instance de Beni la semaine dernière, ils seraient reprochés dans le circuit du blanchissement d’argent avec leurs fournisseurs Ethiopiens et soudanais.
En marge de contester cette démarche de la justice, ces derniers avaient résolus d’entamer un mouvement de grève, avec un risque permanent de la hausse vertigineuse du prix d’un litre à la pompe.
Toutefois, ces derniers annoncent de nouveau la vente d’un litre du carburant à 3500 FC, une hypothèse confirmée par le répondant légale M. Matchara Luc. Après une hausse brutale constatée à 5000 FC pour protester contre quelques interpellations au niveau des instances judiciaires.
En effet, après avoir obtenu une réponse satisfaisante à certaines revendications ultimes, les établissements pétroliers qui ont décidé de cesser leurs activités depuis le week-end dernier en ville de Beni au Nord-Kivu, ont décidé de reprendre le travail l’après-midi de ce mardi 27 février 2024 au terme d’une importante réunion urbaine de sécurité.
La situation de la grève a paralysé quelques activités à Beni et ses environs. Toutes les stations services sur l’ensemble de la ville étaient fermées. Des dizaines de véhicules transportant du carburant étaient bloqués à la frontière de Kasindi, au niveau des services d’entreposage des produits pétroliers (Sep), en attendant la décantation de cette situation.
Paul Zaïdi
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