Plus d’une décennie de son existence, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la république démocratique du Congo et la région, dit Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013. Ne reflète pas la volonté délibérée des signataires traditionnels et parrains de cette alliance diplomatique.
Il s’agit notamment de ; l’Union africaine (UA), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et les Nations-Unies (ONU) qui manifestent un sentiment de desolation suite à l’altération liée à la vision dudit accord.
En effet, dans une déclaration rendue publique ce mardi 27 février 2024, ces derniers illustrent leur appréciation tellement négative tenant compte de l’amplification des affres de la guerre asymétrique qui se vit en République démocratique du Congo. Et dont, les antagonistes majeurs sont les pays voisins.
« Nous exhortons tous les pays signataires à respecter leurs engagements en vertu de l’Accord-cadre et à travailler ensemble en vue de sa pleine mise en œuvre. Cela inclut le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États voisins, le respect des préoccupations et des intérêts légitimes des États voisins, en particulier au sujet des questions de sécurité »…
« Et l’engagement de ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque aux groupes armés, l’engagement de ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations-Unies » peut-on lire sur ce document.
Il convient de rappeler en outre que, cet accord est une initiative de paix visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale et à résoudre les causes profondes de la violence et des guerres à répétition à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Les souhaits d’une véritable cessation des hostilités, n’ont jamais connu les actions concrètes requises de la part des gouvernements de la région et de la communauté internationale et de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe.
Paul Zaïdi
0 Comments