Pourtant prévu pour ce samedi 24 février 2024, l’enterrement des civils tués la semaine dernière par la milice Coopérative pour le Développement du Congo CODECO en abrégé a été repoussée à une date ultérieure par l’association culturelle Ente regroupant le peuple Hema.
Cette décision a été prise après que l’auditorat militaire de l’Ituri ait proposé l’autopsie sur les corps de ces civils auprès de leurs familles.
Le porte parole de l’association sous étude qui rapporte la nouvelle à la presse le vendredi 23 février, fait savoir aussi que les deux journées de deuil décrétées par la communauté sont aussi annulées en attendant l’issue des résultats de l’autopsie.
« Ce que l’opinion doit savoir est qu’il y a une procédure de l’autopsie des corps déclenchée par l’auditeur militaire supérieur de l’Ituri à Bunia. Alors l’opération se déroule normalement et l’auditorat est entré en contact avec les membres de famille de victimes. Dès que l’opération de l’autopsie se termine, nous allons passer à l’étape des obsèques et nous pourrions communiquer au public d’autres modalités les jours ou les heures qui suivent » a laissé entendre maître David Mambo.
CODECO et le carnage de civils, à titre de rappel, est un mariage qui fait la une depuis décembre 2017. Cette milice, selon les sources sécuritaires, s’était constituée dans la forêt de Wago avec le slogan «assaillants» avant que leur dénomination ne soit connue de tous. Delors, plusieurs civils ont été tués par cette milice dont les cas le plus lourds sont ceux produits au site de déplacés de Plaine Savo près de Bule où 62 civils ont été tués, au site de Lala où près de 46 autres civils été tués par la même milice, pour ne citer que ces deux cas.
Nickson MANZEKELE depuis Bunia
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