Les femmes du Nord-Kivu réunies au sein de la Synergie Femme Paix et Sécurité en province du Nord-Kivu ont marché le mardi 21 février dans la ville de Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu pour s’opposer contre la guerre d’agression imposé au pays par les rebelles M23.
Dans leur mot adressé au Président de la République remis au gouverneur militaire du Nord-Kivu, Peter Chirimwami, les femmes ont demandé au chef de l’État commandant suprême des FARDC de mettre fin “aux cessez-le-feu intempestifs” sur les lignes de fronts contre les rebelles M23 dans la province du Nord-Kivu.
« Ce n’est pas que nos militaires ne battent pas. Les informations à notre possession indiquent qu’à chaque fois qu’ils essayent d’avancer, les ordres de cessez-le-feu arrivent » a dit Marlyne Ntumba membre de la synergie.
Ces femmes félicitent également le président congolais d’avoir refusé toute négociation avec les rebelles M23 car d’après elles, c’est devenu pareil à un cercle vicieux.
« Nous, femmes du Nord-Kivu, Nous refusons catégoriquement toutes formes de négociations avec les M23 sous le label du Rwanda; Ouganda et leurs alliés tout en rejetant cette habitude de signer des accords sans consultation de la population congolaise » ont-elles dit.
Et d’ajouter : « Demandons à son Excellence Monsieur le Président : De ne pas ouvrir la voie aux agresseurs qui n’ont que l’objectif de piller les richesses du Pays, massacrer sa population et rendre esclaves les rescapés ».
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a réceptionné le mémo des femmes promettant les transmettre à qui de droit dans le délai.
Les femmes permettent rentrer dans la rue 72 heures si rien n’est fait pour rétablir la paix .
Les nations unies ont le même jour via une de ses représentantes en RDC, demandé au Rwanda de retirer ses hommes sur le sol congolais mais aussi des missiles sol-air installés dans l’EST de la RDC.
La rédaction
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