Insécurité à l’Est : plus de 15 civils tués par la CODECO à Djugu, le G5 pense que l’Ituri est oublié de tous

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Une dizaine de civils ont été tués la soirée du 16 février par des miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo CODECO en sigle à la localité Tali situé à environ 40 kms au nord de Bunia dans le territoire de Djugu (Ituri).

 



Ces civils qui revenaient d’un deuil ont été surpris par ces renégats dans l’une de leurs positions installées dans cette partie de Djugu avant de les exécuter quelques heures plutard.

Les 5 communautés victimes des atrocités commises par les groupes armés réunies au sein de la structure G5 qui dressent un bilan provisoire de 16 morts, pensent à leur tour, que la province de l’Ituri est tout simplement oubliée par les autorités sécuritaires.

« Nous avons été surpris très désagréablement par cette nouvelle. Pour la énième fois, enregistrer la perte de plusieurs personnes comme ça, pour c’est une façon de renouer le couteau dans la plaie. Nous pensons que l’état Congolais ne s’intéresse pas sur ce qui se passe en Ituri. Le bilan c’est 16 morts » précise le vice président et président intérimaire de G5 le docteur Vital Tungulo.

Sans donner trop de détails sur le bilan, l’administrateur policier intérimaire du territoire confirme ce énième carnage et promet une réponse farouche à l’égard des déserteurs de leur acte d’engagement unilatérale pour la cessation des hostilités en province de l’Ituri.

Une situation que déplore aussi l’ambassadeur des droits des enfants en RDC Ghislain Atiaboli qui, néanmoins, salue l’intervention des contingents de la Monusco et des FARDC pour avoir récupéré les corps des victimes car exécutés dans la brousse. Pour lui, c’est de la pire tragédie, cette tuerie à grande échelle.

« Encore une tragédie en Ituri, où une dizaine de personnes ont été tuées par la milice CODECO à Djugu. Nos pensées vont aux familles endeuillées et aux âmes des défunts. Nous saluons le travail des contingents de la MONUSCO et des FARDC pour avoir récupéré les corps des victimes. Stop Violence » écrit-il sur son compte X, ex Twitter.

La nuit du samedi 17 février aux environs de 22 heures passées, la situation a été tendue à Bunia vers le quartier Bigo où les corps de ces civils tués ont été acheminés à la morgue de l’hôpital général de référence en attendant leur inhumation dans les jours qui suivent.

Nickson MANZEKELE

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