Malgré combattue ce jour par d’autres canaux de communication notamment la presse écrite, la télévision et autres, la radio reste toujours le meilleur moyen de s’informer.
Point de vue exprimé ce mardi 13 février 2024 par le président du Collectif des Radios Communautaires de la province de l’Ituri CORACOPI en sigle, à l’occasion de la journée mondiale de la radio commémorée le 13 février de chaque année.
Cette corporation qui reconnaît le pouvoir qu’a ce canal sur le vécu de la population, déplore néanmoins l’inaccessibilité dans certaines régions par des journalistes suite à la dégradation sécuritaire sans pourtant oublier l’aspect menace que subissent certains professionnels de médias de la part des groupes armés pour la simple raison d’avoir diffusé l’information touchant leur obédience ou leur sensibilité.
Freddy Lorima, le président de CORACOPI qui invite les radios à être les premières sensibilisatrices de la cohésion pacifique, argumente aussi que des taxes sont nombreuses permettant à certaines chaînes de fermer leurs portes.
*Alors qu’elle importance les habitants de la ville de Bunia donnent à la radio dans cette province ?*
En tout cas dans les rues de la ville ce mardi 13 février 2024, les uns disent que la radio trouve sa grande place dans la vie de la population en mettant les auditeurs à la une des actualités surtout sur la situation sécuritaire que le deux provinces en état de siège survivent dans cette province où l’Est est agressée par le pouvoir de Kigali opérant sous le label du M23.
Par contre d’autres, souhaitent que les radios suppriment certaines émissions de leur programme par exemple, celles ayant trait à la publicité sur la consommation de la boisson alcoolisée conduisant à la criminalité urbaine.
Nickson Manzekele
Journée mondiale de la Radio : en Ituri, les radios appelées à être les premières sensibilisatrices sur la paix
