« La marine ougandaise a libéré 14 pêcheurs congolais, 67 moteurs hors-bord et 7 pirogues. Et aussi la force navale congolaise a remis 14 moteurs hors-bord et libéré 4 pêcheurs ougandais » a affirmé d’emblée, l’Administrateur militaire du territoire de Beni le Colonel Charles Euta Omeonga.
Bien que les poissons circulent librement dans le lac Édouard, les pêcheurs de la République Démocratique du Congo et ceux de l’Ouganda sont largement exposés aux probables arrestations et à une éventuelle confiscation de leurs matériaux en cas de violation des frontières lacustres.
L’après-midi de ce vendredi 9 Février 2024, l’Administrateur militaire du territoire de Beni le Colonel Charles Euta Omeonga et son homologue du district de Kasese, ont procédé à l’échange des prisonniers après une détention de 21 jours respectivement dans les prisons de la RDC et de l’Ouganda.
Ces derniers sont reprochés pour les mêmes motifs dont-il s’agit de ; D’une pêche illicite dans les eaux du lac Édouard, et également la violation des frontières. L’activité a eu lieu à Katwe Kabatoro town council.
« Nous sommes ici pour une activité bilatérale entre la RD Congo et l’Ouganda. C’est l’échange des prisonniers libérés de part et d’autre. Les deux pays se sont engagés à respecter mutuellement les lois de la pêche » a indiqué à la presse le Capitaine Antony Mualushayi.
En marge du renforcement des relations diplomatiquement bilatérales, l’Ouganda suggère procéder à la pérennisation d’un bon climat des affaires dans le secteur de la pêche.
« Nous sommes appelés à maintenir un climat merveilleux concernant nos activités sur le lac Édouard. Les Congolais sont nos frères et nous partageons la même richesse maritime l’essentiel c’est de respecter seulement les lois de la pêche » a indiqué le lieutenant Lauben Ndifula (Pro – FPU)
Il convient de rappeler en outre que, le lac Edouard constitue une ressource halieutique pour les deux côtés par la RD Congo comme par l’Ouganda. En dépit de cette similarité d’eau et du même poisson, les pêcheurs qui franchissent une limitation invisible payent la tête d’un ange.
Paul Zaïdi
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