Les terroristes ADF MTM-ISCAP ont de nouveau endeuillé la province de l’Ituri, précisément le territoire de Mambasa situé à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bunia.
Les faits se sont déroulés endéans 2 jours soit le dimanche 04 et le lundi 05 février 2024, dans les localités Ngou, Manjia, Makombo, toutes du groupement Bangole en chefferie de Babila Babombi partageant les limites avec les territoires de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri).
13 corps de civils tués par ces extrémistes islamistes ont été découverts l’après-midi du lundi 05 février dans ces localités citées ci-haut par la population et certains jeunes du milieu, rapporte la nouvelle société civile locale.
« Le groupement Bangole est devenu le plus touché par l’insécurité grandissante parmi les autres groupements qui composent la chefferie. Les entités comme NGOU, MANJIA où 13 civils ont été égorgés comme bilan provisoire et dans le village MAKOMBO dans ce même groupement, les activités socio économiques sont menacées d’être paralysées sur l’ensemble dela chefferie de Babila-Babombi suite à une situation sécuritaire qui se vit ces derniers temps dans cette partie du territoire de Mambasa » précise Moussa Mendela, répondant de cette structure citoyenne.
Qualifiant de trop ce énième carnage de la population, la nouvelle société civile appelle à l’unisson de toutes les communautés locales pour leur entité contre les attaques ADF et leurs supplétifs.
« La coordination de la nouvelle société civile congolaise en chefferie des Babila-Babombi en territoire de Mambasa appelle les différentes communautés se trouvant dans la chefferie des Babila-Babombi de s’unir à un seul homme pour protéger la chefferie et dire non aux massacres nous imposées par les présumés ADF/Nalu dans cette partie du territoire de Mambasa » ajoute notre interlocuteur qui propose à la coalition usujaa FARDC-UPDF de pilonner l’axe Mambasa Makeke pour contenir la traversée de ces rebelles d’Irumu vers Mambasa.
« Cette structure citoyenne appelle les autorités compétentes de prendre au sérieux cette situation le plus vite possible tout en demandant dans l’urgence à la coalition FARDC UPDF d’aller sur le tronçon routier MAMBASA-MAKEKE pour pilonner ces renégats comme cela s’est fait en territoire d’Irumu où les détonations en armes lourdes se font entendre tardivement à minuit pour bombarder les bastions des ADF, » conclut Moussa Mendela dans une dépêche d’alerte partagée à la presse.
Le territoire de Mambasa devient le troisième territoire le plus menacé par les ADF depuis 2014 et ce, après Beni et Irumu qui en étaient et en sont encore victimes.
Nickson Manzekele
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